Le nord de l’Ontario fait face à une crise de main-d’œuvre qualifiée qui menace la croissance économique et la viabilité de ses communautés. Pour remédier à cette situation, les Chambres de commerce du nord de l’Ontario, les représentants municipaux du développement économique et d’autres organisations exhortent le gouvernement provincial à augmenter le quota d’immigration qualifiée de la région à 3 000 personnes par an.
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La région accueille actuellement entre 100 et 200 personnes par an grâce au Programme ontarien des candidats à l’immigration, tandis que la plupart des immigrants se concentrent à Toronto.
Cet effort est crucial, car Charles Cirtwill, directeur de l’Institut de politique du nord, souligne que la région a besoin de 10 000 nouveaux résidents chaque année au cours de la prochaine décennie pour soutenir ses communautés. La pénurie de main-d’œuvre qualifiée affecte le secteur de la construction, où le manque de travailleurs ralentit le développement de logements et impacte des industries clés comme l’exploitation minière, la foresterie et le commerce de détail.
La région de l’Ontario a besoin de 10 000 nouveaux résidents chaque année juste pour soutenir ses communautés
Selon les projections, des villes comme Greater Sudbury, Thunder Bay et Sault Ste. Marie accueilleraient un plus grand nombre de nouveaux arrivants dans le cadre de ce programme. L’objectif est de lier l’immigration aux besoins spécifiques en main-d’œuvre, permettant ainsi aux nouveaux immigrants de combler les postes vacants les plus urgents.
Charla Robinson, présidente de la Chambre de commerce de Thunder Bay, souligne également que l’immigration est essentielle pour revitaliser les communautés rurales. Alors que la population locale vieillit et prend sa retraite, les nouveaux immigrants doivent payer des impôts et contribuer à l’entretien des services municipaux. De plus, la diversification des communautés locales par l’immigration peut faciliter la transition des nouveaux arrivants en les aidant à trouver des communautés culturelles déjà établies.
Cet effort, soutenu par les responsables municipaux et provinciaux, est une première étape pour résoudre la crise de la main-d’œuvre qualifiée à laquelle est confronté le nord de l’Ontario. Avec le soutien unanime des parties prenantes, il est espéré que cette augmentation du quota d’immigration deviendra une réalité dans un avenir proche.
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La région accueille actuellement entre 100 et 200 personnes par an grâce au Programme ontarien des candidats à l’immigration, tandis que la plupart des immigrants se concentrent à Toronto.
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