Actuellement, l’industrie de l’énergie propre au Canada fait face à une pénurie croissante de talents hautement spécialisés, ce qui représente un défi majeur pour les entreprises qui s’efforcent de répondre aux objectifs ambitieux de durabilité du pays. Des entreprises comme e-Zinc, un fabricant de batteries à longue durée basé à Mississauga, se retrouvent dans une « bataille constante » pour trouver des travailleurs qualifiés, en particulier ceux ayant des connaissances sur des technologies de rupture comme leurs batteries.

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Laura Strickler, vice-présidente des ressources humaines et de la culture chez e-Zinc, explique que l’attraction d’experts ayant l’expérience nécessaire est extrêmement difficile en raison de la nature innovante de la technologie des batteries. « C’est une technologie de rupture. Cela n’a jamais été fait auparavant, donc trouver des personnes ayant de l’expérience dans des technologies adjacentes ou applicables à la nôtre est difficile », déclare Strickler.

L’entreprise a adopté diverses stratégies pour surmonter ce défi, telles que la mise en place de partenariats de stage avec des institutions éducatives, la recherche de talents au-delà des frontières du pays et l’amélioration de ses efforts de rétention. La concurrence pour attirer et retenir ces professionnels hautement qualifiés a augmenté, et les entreprises doivent agir de manière proactive pour éviter les pénuries de personnel.

Bien qu’e-Zinc n’ait pas encore dû retarder de projets en raison d’une pénurie de personnel, Strickler craint que cette situation ne change à mesure que l’entreprise se développe et que la concurrence pour les talents devienne mondiale. Cela est particulièrement pertinent lorsqu’on considère que le gouvernement canadien vise la décarbonisation complète du réseau électrique d’ici 2035, ce qui nécessitera de nombreux professionnels possédant des compétences hautement spécialisées.

Le secteur de l’énergie propre subit une double pression : le besoin de professionnels ayant des compétences techniques avancées et la pénurie de travailleurs dans les métiers spécialisés. Selon Clean Energy Canada, si le Canada atteint ses objectifs de zéro émission d’ici 2050, il pourrait créer jusqu’à 700 000 emplois supplémentaires dans l’industrie de l’énergie. Cependant, cette croissance ne sera possible que si le gouvernement met en place des politiques de soutien et des programmes de formation pour garantir qu’il existe une main-d’œuvre capable de répondre aux demandes croissantes de ce secteur.